Au Gabon, à deux semaines du dialogue national prévu en avril prochain, des sons discordants se font entendre au sein des forces vives du pays. La société civile dénonce les failles dans l’organisation de ce rendez-vous et propose un décalage du calendrier des assises. De son côté, la coalition des acteurs politiques de l’opposition appelle plutôt à une conférence nationale qui poserait les bases de la reconstruction du pays. Les prochaines semaines s’annoncent houleuses sur les débats de fond.